Compléments

Nous avons assemblé ici les documents qui nous ont permis de contextualiser les évènements décrits ou qui nous ont semblé utiles pour les corroborer ou les compléter. Nous avons cherché en particulier à collecter des informations sur le « camp annexe » de Neubrandenburg. Ces sources nous ont permis de compléter le texte original écrit par Jeanne et Josette par des illustrations et des notes en bas de page.

Cette section est découpée en une partie « livres » et une partie « internet » (documents en accès libre). Il nous a semblé utile de compléter la partie « internet » par des données biographiques sur les personnes citées.

Concernant le camp de Ravensbrück il existe de nombreux documents non répertoriés ici, en particulier les œuvres de Germaine Tillion et Geneviève de Gaulle-Anthonioz. Toutes deux, figures emblématiques de la Résistance, ont été panthéonisées le 27 mai 2015.


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Livres

  • « Passant, souviens-toi ! Montpellier : lieux de mémoire 1940-1945 », Françoise Nicoladzé, édité par l’association des Amis de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation de l’Hérault. Presses du Languedoc, Montpellier (1999, 128 pages), Collection Histoire, ISBN 10: 2859982043 ISBN 13: 9782859982041.

    Le live est conçu comme une promenade à travers la ville de Montpellier, avec arrêts sur les lieux de mémoire de la Résistance.

    Le Chapitre 14 « Au lycée de Jeunes-Filles : avenue G.-Clemenceau » (pages 81-84) est dédié à l’histoire des « quatre petites de Montpellier ». Le livre inclut également dans la partie illustration : 1) les photos du trio et de Noëlle, 2) l’entrée du lycée Georges Clemenceau, 3) le certificat d’appartenance à la Résistance attribué à Jeanne Bleton, 4) des photos de la prison de la 32ème.

    Le Chapitre 8 « Rue de l’Université : la faculté des Lettres » parle également de la vie d’Élise Suzanne Tsitskichvili, étudiante de la faculté de Lettres issue d’une famille géorgienne exilée en France. Arrêtée par la police française pour distribution de tracts, elle sera déportée à Ravensbrück (sous le matricule 39 136). Elle en reviendra mais mourra quelques années après, son passage par les camps de concentration lui ayant fait perdre le goût de vivre. Dans son témoignage au retour des camps, elle parle également d’un morceau de sucre reçu lors des marches de la mort (page 51) : « Un petit morceau de sucre, tu sais, un seul morceau de sucre, peux-tu imaginer comme il te rend capable d’avancer toute une journée ? »

  • « Le morceau de sucre et autres récits », Noëlle Vincensini, éditions Albiana (2018, 104 pages), collection Altri menti, ISBN 9782824108933.

    Le livre inclut trois récits : « Le morceau de sucre », « Le piano dans les ruines » et « Jeanne et les voix », complétés par une postface : « Les cahiers ». Il est complété de « quelques mots sur l'auteur » écrits par Isabelle Anthonioz Gaggini.

    « Le morceau de sucre » et « Un certain voyage » sont assurément complémentaires. « Le morceau de sucre » ne s’appuie pas sur un déroulé séquentiel, comme le récit de Jeanne, mais on y retrouve les mêmes évènements vécus par les « quatre petites de Montpellier » : actes de résistance, arrestation, déportation travail forcé, marches de la mort et évasion. Noëlle évoque la séance de torture subie à la prison de la 32ème. Elle décrit le travail à l'usine et les accidents de travail qu'elle a subit, dont l'un l'a conduite à un séjour au « Revier ». Elle parle de la solidarité entre les détenues. Elle précise l’épisode du « morceau de sucre » : « une sorte de boîte de cigares (…) probablement extrait d’un colis de la Croix-Rouge Internationale » contenant « douze morceaux de sucre, bien lités. (..) Incroyable mais vrai, j'en atteste, une demi-heure après avoir avalé la potion magique, les onze femmes qui en ont profité se sont évadées en bloc. »

  • « Un camp très ordinaire », Micheline Maurel, 1957 - Prix des Critiques 1957, Les Éditions de Minuit - Collection Documents, 224 pages, Réédition 2016 - ISBN : 9782707343000

    « La Passion selon Ravensbrück », Micheline Maurel, Poèmes, Les Éditions de Minuit - 1965 - 88 pages - ISBN : 9782707305220


    Micheline Maurel a été internée au camp de Neubrandenburg en août 1943, soit un an avant Jeanne, Josette, Paulette et Noëlle. Écrivaine et poétesse, elle a laissé un œuvre riche, dont les deux documents ci-dessus.

    Elle décrit le camp de Neubrandenburg comme un « camp très ordinaire », qui pouvait sembler privilégié du fait qu’il n’avait pas de chambre à gaz ou de crématoire, mais où la misère était encore plus profonde du fait que les femmes qui y arrivaient avaient déjà été dépouillées de leurs derniers biens lors de leur passage à Ravensbrück.


  • « J’étais le N° 47.177 – Journal d’une comédienne déportée », Fanny Marette, préface de Rémy Roure, FeniXX réédition numérique – Format ebook (ePub) sous DRM Adobe, paru en janvier 2020 – ISBN : 9782307057765. Édition initiale : Éditions Robert Laffont, 1954.

    Un témoignage exceptionnel décrivant de façon précise et crue l’expérience de la déportation. Fanny Marette était membre du convoi du 4 juillet 1944 dans lequel se trouvaient Josette, Paulette et Noëlle. Elle a suivi le même parcours jusqu’au camp de Neubrandenburg. Le fait qu’elle ait trouvé les ressources de témoigner très tôt (son livre a été publié en 1954) renforce la valeur historique de son récit. Elle ne mentionne pas les « quatre de Montpellier », mais son récit est très parallèle de celui de Jeanne et le complète de nombreux éléments sur la condition physique des détenues et les violences qu’elles subissaient ou dont elles étaient témoins.

  • « Testament pour vivre », Odile Arrighi-Roger, préface de Lydie Benoist, non publié mais disponible sur demande à l’Amicale de Ravensbrück. 2004 ? 72 pages

    La vie incroyable d’une femme, militante communiste, résistante de la première heure, emprisonnée une première fois pendant 6 mois à Fresnes pour « reconstitution de ligue dissoute appartenant à la 3e Internationale », alors qu’elle avait 16 ans et que les Allemands n’étaient pas encore à Paris. Le récit d’Odile Arrighi nous fait traverser le XXème siècle jusqu’à la chute du Mur de Berlin et la libération de Nelson Mandela.

    Entrée dans la clandestinité en 1940, elle est arrêtée une seconde fois en 1942 à Nancy, puis passe par Romainville, qu’elle quitte en août 1943 pour prendre le même convoi que Micheline Maurel qui la conduit jusqu’à Ravensbrück puis Neubrandenburg.

    Elle évoque le fait que certains contremaitres de l’usine MWN cherchaient à les aider, en particulier un certain « Paul » qui a repoussé une femme SS brutalisant une détenue. Elle évoque aussi une « chef de bloc », prisonnière allemande appelée Bile, qui « prenait plaisir à nous envoyer des seaux d'eau glacée pour nous réveiller ».

    Odile Arrighi parle également des morceaux de sucre reçus lors des « marches de la mort », de l’évasion (note : Noelle Vincensini l’identifie comme faisant partie du même groupe d’évadées que les « quatre petites de Montpellier ») et la libération à Groß Plasten.


  • « Si c’est une femme – Vie et mort à Ravensbrück », Sarah Helm, traduit de l’anglais par Aude de Saint-Loup et Pierre-Emmanuel Dauzat, Calmann-Lévy 216 pour la traduction française, 1ère publication LGF, 1264 pages.

    Texte

  • « Les Françaises à Ravensbrück », ouvrage collectif produit pas l’Amicale de Ravensbrück et l’Association des déportées et internées de la Résistance (ADIR), Gallimard, collection « Hors-Série Connaissance », septembre 1965, ISBN 2070248437, 352 pages.

    Texte

Ressources sur internet et données biographiques


Sur les "quatre de Montpellier" :

  • Jeanne Bleton, dite Nane, épouse Barraud, née à Ouveillan (Aude) le 27 février 1924. Mariée à Elie Barraud, deux enfants : Jean-Marie et Mariette. Décédée à Montpellier le 6 juin 2016.

    Lire l’article Wikipédia : Jeanne_Bleton-Barraud

    Convoi parti de Paris le 6 juillet 1944 (I.242). Matricule 47269.

  • Josette Marcelle Rita Peyre, dite Jotte, épouse Dubois, née le 11 décembre 1923 à Germerscheim (Allemagne). Mariée à Bernard Dubois (résistant, déporté à Dachau), deux fils : Thierry et Renaud. Décédée en 1984.

    Convoi parti de Paris le 4 juillet 1944 (I.241). Matricule 47170.

  • Paulette Bertholio, dite Poune, épouse Brossard, née le 28 juin 1924 à Béziers, décédée le 13 janvier 1999 à Lyon.

    Convoi parti de Paris le 4 juillet 1944 (I.241). Matricule 47124.

  • Noëlle Vincensini, née le 3 janvier 1927 à Piedicroce (Haute-Corse). Mariée à Jean-Pierre Chabrol, (résistant lui-même), 4 enfants.

    Lire l’article Wikipédia : Noëlle_Vincensini

    Voir la vidéo « La norme c’était la mort »

    Voir le reportage de France 3.

    Convoi parti de Paris le 4 juillet 1944 (I.241). Matricule 47184.

Sur d’autres détenues du camp de Neubrandenburg :

  • Léone Marcelle Baugé, épouse Jamain, née le 21 janvier 1921 à Yseures-sur-Creuse (Indre-et-Loire), morte le 27 septembre 2002 à Maisons-Laffitte (Yvelines).

    Lire un article qui lui est consacré sur le site VRID Mémorial.

    Lire un extrait de son témoignage « J’avais 19 ans ».

    Convoi parti de Compiègne le 28 avril 1943 (I95). Matricule 19361.

  • Renée Marceline Moreau, née le 23 septembre 1919 à Buxeuil (Vienne) et morte à Senillé (Vienne) le 24 septembre 2021 (à 102 ans).

    Lire l’article Wikipédia : Renée_Moreau

    Voir son témoignage sur le site « L’INA éclaire l’actu ».

    Lire la page qui lui est consacrée sur le site VRID Mémorial.

    Note : cette page a été rédigée à partir du récit de Renée Moreau « J’avais vingt ans » écrit en 1990 – récit que nous n’avons pas retrouvé. Elle mentionne le passage par Groß Plasten.

    Convoi parti de Compiègne le 28 avril 1943 (I95). Matricule 19360.

  • Marie Odette Joseph née le 9 mars 1902 à Chaillé-les-Marais (Vendée), épouse Gorin, décédée le 14 juillet 2004 à La Rochelle (à 102 ans).

    Lire son récit manuscrit de sa libération (elle mentionne le château de Groß Plasten).

    Écouter le témoignage de son fils Claude.

    Voir sa tenue de déportée.

    Note : le F noir sur le triangle inversé rouge est la marque des prisonniers politiques français.

    Convoi parti de Compiègne le 28 avril 1943 (I95). Matricule 19387.

  • Marie-Louise Le Bozec, épouse Pujol, née le 23 avril 2014 à Bouée (Loire-Atlantique) et décédée le 8 avril 2003 à Saint-Nazaire. Elle entre en résistance fin 1940 (distribue des tracts gaullistes, prends des photos de l’Arsenal de Lorient pour les communiquer aux Britanniques) et est arrêtée sur dénonciation le 19 août 1941. Parcours : maison d’arrêt de Vannes, prison de Fresnes, Trêves, Ravensbrück, Neubrandenburg.

    Voir le résumé son parcours présenté aux élèves du collège de la Presqu’île de Ruys.

    Matricule 19860.

  • Micheline Maurel, née le 17 juillet 1916 à Toulon, où elle meurt le 10 juillet 2009.

    Lire l’article Wikipédia : Micheline_Maurel

    Lire plusieurs poèmes sur le site La Lucarne Ovale.

    Lire la page qui lui est consacrée sur le blog de son frère Charles.

    Écouter son poème « Reviens » récité par Catherine Sellers.

    Convoi parti de Paris le 29 août 1943 (I.126). Matricule 22410.

  • Simone (Monette) Chrisostome, épouse Vilalta, née le 10 décembre 1923 à Hendaye, où elle décède le 1er janvier 2021.

    Lire son témoignage (Simone mentionne le sucre reçu sur la route pendant la fuite vers l’ouest).

    Voir la vidéo « Un regalo para Monette ».

    Convoi parti de Paris le 29 août 1943 (I.126). Matricule 22352.

  • Odile Arrighi, épouse Elleinstein puis Roger, dite Jacquie (son dernier prénom de résistante), née le 30 juillet 1923 à Dieppe et morte à Sainte-Geneviève-des-Bois le 20 juillet 2014.

    Lire son livre « Testament pour vivre » (voir plus haut).

    Lire l’article Wikipédia : Odile_Arrighi

    Voir son témoignage.

    Écouter deux compléments audio.

    Convoi parti de Paris le 29 août 1943 (I.126). Matricule 22335.

  • Geneviève Jeanne Simone Sylvère, dite Sissy, nom d’artiste Jany Sylvaire, épouse Blouet, née le 19 novembre 1921 à Cambrai et décédée le 30 juin 2018 à Saint-Mandé, chanteuse lyrique.

    Lire l’article Wikipédia : Jany_Sylvaire

    Écouter « Futurs souvenirs », élément du disque « Le temps des ombres, de Châteaubriant à Ravensbrück » auquel ont participé de nombreux artistes (dont Jean Ferrat , Léo Ferré , Joseph Kessel , Louis Aragon, Jany Sylvaire , Raoul Delfosse , Paul Éluard , Maurice Druon , Anna Marly , J.C Mignot , Hermann Honner , Maurice Drouot , Anna Langfuff , Catherine Sellers , Silvia Monfort , Emmanuelle Riva). Le disque complet est disponible sur les plateformes (par exemple sur Deezer).

    Lire la biographie de sa sœur Ginette Hamelin, arrêtée en même temps qu’elle et morte au Revier de Ravensbrück le 14 octobre 1944 (à 31 ans).

    Convoi parti de Paris le 29 août 1943 (I.126). Matricule 22451.

  • Fanny Valentine Marette épouse Rey, née le 30 août 1908 à Saint-Maur-des-Fossés (Seine), décédée à Paris le 19 septembre 1993 (85 ans). Autrice de « J’étais le N° 47.177 », on ne trouve pas d’autre élément à son sujet sur internet. Noter toutefois que la Bibliothèque de France répertorie deux enregistrements sonores de Fanny Marette dans ses archives du « Fonds de l’Association des comédiens combattants » (cotes NUMAV 177506 et NUMAV 292499), enregistrements non consultables en ligne.

    Convoi parti de Paris le 4 juillet 1944 (I.241). Matricule 47177.

  • Odette Suzanne Louise Brengues, épouse Noyrigat, dite « Suze », née à Millau le 19 mars 1920 et décédée dans cette même ville le 4 juin 2021. Arrêtée à Béziers le 21 juin 1944, elle est conduite à la prison de Montpellier puis Romainville. Elle est déportée à Ravensbrück par le même convoi que Jeanne Bleton puis à Neubrandenburg.

    Lire l’hommage écrit par Michel Durand, adjoint au Maire de Millau : Décès d’Odette Noyrigat : « C’est tout un pan de l’histoire de Millau qui s’efface ».

    Écouter le témoignage de son fils Jacques Noyrigat : Une vie de combats... sur Radio Sainte-Affrique (écouter en particulier le passage sur sa mère, entre 30:00 et 38:00). Odette était proche des « quatre petites de Montpellier » et faisait partie du groupe de 11 femmes qui se sont évadées lors des marches de la mort.

    Convoi parti de Paris le 6 juillet 1944 (I.242). Matricule 47273.

  • Liste (partielle) de résistantes françaises mortes au camp de Neubrandenburg (source : Livre-Mémorial de la FMD)


    Jeanne Marie Pauline Léonide APPERT, épouse CALAMY, née le 14 octobre 1887 à Saint-Rémy-sur-Bussy (Marne), morte à Neubrandenburg le 3 avril 1945 - Convoi du 18 juillet 1944, sous protocole "Nacht und Nebel", matricule 47330.

    Marie Louise Irma AZOEUF, née le 25 novembre 1898 à Dieppe (Seine-Maritime), morte à Neubrandenburg le 23 décembre 1944 (à 47 ans) - Convoi du 6 juillet 1944.

    Renée BELLEFAYE, épouse LECULEUR, née le 12 novembre 1906 à Cinq-Mars-la-Pile (Indre-et-Loire), morte à Neubrandenburg en avril 1945. Convoi du 28 avril 1943 depuis Compiègne, matricule 19367.

    Geneviève Vitaline Germaine CHERRUEL, épouse FRIQUET, née le 21 août 1908 à La Ferrière-sur-Risle (Eure), décédée à Neubrandenburg le 22 avril 1945. Résistante D.G.E.R-B.C.R.A. Convoi du 4 juillet 1944, matricule 47145.

    Marie DEPIGNY, née le 11 août 1898 à Aix-les-Bains (73), détenue à Neubrandenburg et décédée à Ravensbrück le 27 mars 1945. Convoi du 29 août 1943, matricule 22358.

    Mariza DUBCZAK, née le 17 août 1908, décédée à Neubrandenburg le 1er avril 1945. Convoi parti de Paris le 15 août 1944, matricule 57818.

    Albertine-Gabrielle DUPRÉ, née le 2 mars 1917 au Havre (76), décédée le 27 mars 1945. Convoi du 29 août 1943, matricule 22362.

    Marguerite FILHOL, née le 22 mai 1904 à Fumel (Lot-et-Garonne), arrêtée à Fumel en octobre 1942 et morte à Neubrandenburg le 9 avril 1945. Convoi du 4 juillet 1944, matricule 47144.

    Marcelle FORT, née le 5 juillet 1901 à St-Ciers-sur-Gironde (33), décédée à Neubrandenburg le 28 mars 1945. Convoi parti le 28 avril 1943, matricule 19427.

    Rosina FOURNIER, née le 7 juillet 1895 à Wandsworth (GB), morte à Neubrandenburg en février 1945. Convoi parti le 28 avril 1943, matricule 19421.

    Geneviève FRIQUET, née le 21 août 1908 à Ferrière-sous-Riole (27), morte à Neubrandenburg le 23 avril 1945. Convoi du 4 juillet 1944, matricule 47145.

    Ginette HAMELIN, née le 4 mars 1913 à Clermont-Ferrand (63), morte à Ravensbrück le 14 octobre 1944. Convoi du 29 août 1943, matricule 22385.

    Raymonde HANN, décédée le 14 mai 1945 avant le rapatriement.

    Paulette HUBARTZ, morte le 26 mai 1945 avant le rapatriement. Matricule 19679.

    Henriette et Marie Antoinette LÉGER, nées le 14 novembre 1907 à Domfront (61), morte à Ravensbrück. Convoi du 29 août 1943, matricule 47144 et 47145. Sa sœur jumelle, Marie Antoinette est morte gazée à Ravensbrück (elles étaient dans le même convoi, matricule 47145). Micheline Maurel mentionne que les sœurs Léger sont devenues folles dans l’univers concentrationnaire de Neubrandenburg et qu’elles ont été renvoyées à Ravensbrück pour y mourir. Henriette y est morte le 19 juin 1944, Marie Antoinette est morte gazée à une date inconnue.

    Marthe MOURBEL, née à Bordeaux le 20 février 1903, morte à Waren avant son rapatriement le 15 mai 1945. Convoi parti le 28 avril 1943, matricule 19416.

    Marie Georgette Gabrielle NAFTEUX, épouse LHOMME, née le 21 janvier 1894 à Erches (Somme) et morte le 20 mars 1945 à Neubrandenburg (à 51 ans). Convoi du premier juillet 1944, matricule 47191.

    Noëlle NOIREAU, décédée en décembre 1944 à Neubrandenburg.

    Suzanne OBIDIC TOMAZIC, née le 31 octobre 1903 à Quisca (Slovénie) et morte vers janvier 1945 à Neubrandenburg. Son nom apparait sur le monument aux morts de Paray-le-Monial (Saône-et-Loire). Convoi du 11 juillet 1944, matricule 47225.

    Henriette PARMENT, née le 6 janvier 1912 à Oisemont (80). Convoi parti de Paris le 31 janvier 1944, matricule 27236.

    Jeanne Louise Marie Françoise PETITFILS, née le 30 octobre1921 à Salbris (Loir-et-Cher), morte à Neubrandenburg le 15 février 1945. Convoi du 6 juillet 1944, matricule 47318.

    Eva SALMON, née le 26 mars1909 à New-York (Etats-Unis), morte à Neubrandenburg le 15 février1945. Convoi du 4 juillet 1944.

    Marie TALET, née le 14 décembre 1884 à Bordeaux, détenue à Neubrandenburg, décédée à Ravensbrück le 14 décembre 1944. Convoi parti de Paris le 31 janvier 1944, matricule 27288.

    Denise TOURTAY, née le 21 juillet 1922 à Fès (Maroc), morte à Neubrandenburg le 15 janvier 1944. Convoi du 29 août 1943, matricule 22460.

    Suzanne Mathilde TRELLIS, dite Suzette, née le 1er janvier 1896 à Alès (Gard), morte à Neubrandenburg le 26 février 1945 (à 49 ans). Convoi du 1er juillet 1944, matricule 47204.

    Françoise USANDIZAGA, née le 29 août 1908 à Vera-di-Bidassoa (Espagne), morte à Neubrandenburg le 12 avril 1945. Convoi du 29 août 1943, matricule 22463.



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Sur les lieux cités dans le récit :

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